La Tarasca, figure festive traditionnelle
Les “Tragachicos” à Borja, Utebo et Saragosse, les “Gargantua” à Bilbao, les “Tragaldabas” à Valladolid, Palencia et Logroño, la “Tarasca” à Tarascón, France etc., différents noms pour le même élément festif et en très différents endroits dans le monde.
En 2011, la mairie de Borja a entrepris de récupérer un élément festif traditionnel, les Tragachicos. C’était, et c’est toujours, une figure imitant un grand lézard, parfois aussi appelé “Aucán del Valle”. Ce personnage se promenait dans les rues de la ville, et d’autres villes de la région, les jours fériés désignés pour manger ou avaler des enfants. D’où son nom. Depuis la construction des premiers modèles de tragachicos ont été réalisés à plusieurs reprises, mais le dernier reste difficile à restaurer. Pour plus d’informations, consultez le blog d’Amigos del Tragachicos de Borja, en Así era el Tragachicos…. Le conseil municipal de Borja a choisi d’en créer un nouveau. Pour lequel il a proposé un concours pour concevoir les nouveaux Tragachicos.
Maintenant que je suis dans un projet de construction de grandes figures, cette expérience me vient à l’esprit. Bien que cela n’ait pas été efficace lorsque la réalisation des nouveaux tragachicos est revenue à une autre entreprise, le défi était intéressant et très constructif pour moi. Et l’examen de ce travail m’intéresse, à cause de ce qu’il peut m’apporter en ce moment. Dans la réalisation du croquis ou “modellino” pour les tragachicos j’ai fait quelques découvertes qui m’ont aidé dans les croquis successifs, et comme dans ceux que je fais maintenant.
Croquis du Tragachicos
La réalisation de ces croquis à plus petite échelle aide beaucoup dans les étapes ultérieures et jusqu’à la dernière pour leur conclusion souhaitable. L’armure de base et traditionnelle, comme le squelette de la figure, appelée l’âme de la sculpture, n’est pas seulement un support physique. C’est aussi, à ma manière de le concevoir, le support de développement de la figure. De plus, à l’occasion, cette méthode d’esquisse m’a amené à convertir la structure de base en exosquelette.
Et cela se produit en raison de la mise en œuvre de l’origami lors de la conception et de la construction de la figure. Parce que le pliage direct de certains éléments m’a facilité la réalisation de la modélisation finale en l’absence de texturation avec le dernier couche. Et aussi ce système donne une intégrité et une continuité aux éléments, sans ajouts ni unions. La silhouette du Tragachicos (Avaleur d’enfants) devait être creuse. À l’intérieur, il devrait y avoir un mécanisme à bascule qui ferme la bouche du dragon lorsque l’enfant entre. La technique du pliage se prêtait pleinement à la réalisation d’une figure creuse.
Mais le corps devait être large et arrondi, donc le pliage était destiné à construire les membres. Celles-ci ont été conçues sur la base du pliage, accompagnant le tout de manière harmonieuse et efficace.
Ma proposition n’a pas réussi à se positionner comme le modèle choisi pour l’élaboration des tragachicos finaux, mais elle m’a servi à l’élaboration de futurs modèles d’une manière plus efficace et satisfaisante. Et c’est toujours une proposition avec des modifications possibles dans les projets futurs.
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