La montagne en tant que motif était une découverte de la peinture en plain air. Vers 1985, je me suis promené avec les aquarelles dans le sac. Je cherchais un motif léger pour mes aquarelles, mes instruments de lumière.
Il y avait un massif qui finissait par m’obséder comme motif. Et j’ai répété plusieurs fois de différents points de vue. El Berrocal, près de Nombela, à Tolède. Ce n’est pas vraiment grand, mais du côté est, il montre des collines qui m’ont particulièrement attiré. Et en peignant son tableau, je l’ai imaginé à vol d’oiseau.
Curieusement, cette montagne faisait l’objet d’un débat sur son aptitude à ne pas être un “cimetière nucléaire”, c’est ainsi que s’appelaient les gisements potentiels de déchets radioactifs. Heureusement, pour les habitants qui protestaient contre cette décision, cette option a conduit à un autre endroit plus éloigné.
Et c’est ce qui se passe lorsque vous peignez sur le site et pour le moment. Que cela vous plaise ou non, la raison fait rêver. Une conversation mentale commence par le motif. Mais les brosses suivent une méthode même si le cerveau va plus vite que les mains.
La montagne dans le tableau de Cézanne
Depuis que je les ai découvertes, j’ai toujours admiré les “notes” de Cezanne. Cézanne était un chasseur de paysage. Pisarro lui insuffla un moyen de chercher la lumière qui le poussa à faire de nombreuses promenades. Toujours à la recherche de lumière naturelle, du “plain air”. Et il l’a trouvé, et vraiment. Il m’est arrivé quelque chose de similaire avec les montagnes, comme Cézanne avec la montagne de Sainte-Victoire.. Tomber amoureux. Il était avec la montagne de Sainte Victoire.
La montagne entre les montagnes était pour Cézanne celle de Sant Victoire. De merveilleux paysages et de nombreux paysages autour de ce motif sont sortis de ses pinceaux. La raison, la silhouette de cette montagne, qu’il est venu répéter, inconsciemment ou non, dans certaines de ses natures mortes. En effet, parmi les rides des nappes et des nappes de certaines de leurs natures mortes, la silhouette de la montagne Sainte-Victoire, qu’il a tant peinte, est évoquée à plusieurs reprises.
Les autres montagnes
D’autres montagnes ont été placées devant moi à plusieurs reprises. Mais ils n’étaient pas aussi recherchés. Rencontres occasionnelles pour être sur le sentier de randonnée. La Forqueta del Gavieto, les Galayos, le Monte Perdido, etc. Mais les panoramas m’ont fait atteindre les vallées. Et les rivières parcourent les vallées, ce qui m’a aussi accroché. Et les arbres. Scénarios et personnages du naturel.
Et sur la ligne d’horizon se trouve, je pense, une dialectique établie entre ciel et terre. C’est là que, suivant la topographie du pays, fusionnant dans certains cas, contrastant et découpant dans d’autres, je découvre que les anciens dieux, Gea et Uranus, discutent de leurs domaines. Créer, en bref, une ligne de vie gratuite et aléatoire.